Bonjour, très chère communauté. Les concours et autres étalages de bling-bling, c’est sympa, mais aujourd’hui nous allons parler de technologie. Connaissez-vous Util-pocket ? Il s’agit d’une boutique qui propose des périphériques non officiels pour les calculatrices, y compris une petite interface de son qui se branche sur le port 3-pin de votre Casio, quel qu’en soit le modèle. Et, tenez-vous bien, le Basic Casio suffit pour contrôler ce périphérique !

Le concept n’est pas nouveau, voilà déjà plus de trois ans qu’un programme existe pour écouter de la musique via des écouteurs. Mais contrairement à cette dernière méthode, l’interface dont je vous parle ne nécessite pas d’add-in pour fonctionner, ce qui étend sa compatibilité. Bon, il coûte quand même 35€…
Il se branche avec un câble double Jack et il ne s’alimente pas aux dépens de la calculatrice, ce qui signifie que vous devez utiliser d’autres piles. Heureusement pour vous, le câble est fourni avec votre calculatrice, et les piles avec l’outil.

Mais alors comment marche ce petit périphérique ? C’est très simple, il vous suffira de sortir la fonction Send du fond du placard, et de l’utiliser pour envoyer des variables à l’interface (le chemin pour cette fonction est SHIFT-VARS-F6-I/O-F3).
Seulement, les valeurs de ces variables risquent d’être un peu alambiquées. Avec la première des trois méthodes, il s’agit d’un nombre à 5 chiffres sous cette forme :

XHHDD

Ainsi, le nombre HH allant de 01 à 99 désigne la hauteur de la note, tandis que DD (également compris de 01 à 99) en sera la durée. Quant à X, il s’agit d’un paramètre pouvant prendre deux valeurs et qui définit si les notes seront lues de manière continue (si X=1) ou discontinue (si X=2).

Un petit exemple ? Prenons ce bout de code :

Il permet d’envoyer une note de hauteur 26 et de durée 88, et de façon continue.
Bien entendu, il sera possible de créer des gammes de sons plus complexes, comme ici :

Ce code envoie des sons de hauteur 80 et avec une durée croissante, ce qui donne un effet de ralenti.

Bref, je ne n’irai pas plus loin. Je suis presque sûr que les plus expérimentés d’entre vous sont déjà en train d’imaginer une technique de lecture de listes pour stocker facilement des « partitions » de sons.

En outre, ceux qui sont attentifs se rappelleront que j’ai évoqué trois méthodes. Si vous voulez voir les deux dernières agrémentées de plus de détails, je vous invite à consulter la documentation sur le site officiel.

A bientôt et bonne programmation aux compositeurs en herbe !

Source : TI-Planet