Eltoredo a écrit :
Bon Dieu ! Nous sommes presque 10.000 membres... 10.000 passionnés de calculatrice... 10.000 geeks effrénés... 10.000 petits chenapans qui méritent de faire partie de cette merveilleuse news ! Cela fait déjà un peu plus de 10 ans que Planet Casio existe, après le concours anniversaire des 10 ans, voilà que l'on fête nos 10.000 membres au sein de cette super communauté !

Mais qu'en dites-vous, vous, chers membres ? Que dites-vous de tout ce remue-ménage ? Pensez-vous que ce sont de simples simagrées et billevesées venues tout droit de l'esprit d'un rédacteur malveillant ? Pensez-vous que tout ceci ne rime à rien et que vous devriez arrêter de lire dès maintenant ? Et bien détrompez-vous et continuez à lire car en cette magnifique ère que travers Planet Casio, nous accueillons toujours autant de nouveaux membres qui partagent leur savoir, leurs jeux et plus encore ! Des noobs incompétents, des geeks en ruts et même des experts dans tous les domaines, autant de diversité dans notre communauté en fait une communauté unique et introuvable ailleurs !


Sur ces 10.000 membres, la plupart partagent des jeux, des cours, des logiciels ou même les 3 à la fois, la plupart connaissent de multiples langages comme le C, le basic casio ou encore le lua mais 10.000, autant que ça puisse le paraître, ce n'est pas si énorme ! Nous attendons encore beaucoup de membres expérimentés ou en voie d'apprentissage qui ne demandent qu'à discuter avec notre chère communauté ! Un forum est à votre dispositions, des jeux, des cours et des logiciels sont aussi disponibles gratuitement bien sûr pour vous, futurs membres !


Alors n'attendez plus et inscrivez-vous sur notre bien aimé site qui n'attend plus que vous, venez partager vos créations et votre savoir, nous vous attendons !

Legolas a écrit :
L'épopée Planète Casio

_A l'aide !, cria-t-il d'une voix de plus en plus faible, qui semblait se perdre dans l'immensité des montagnes avoisinantes. A l'aide !, lassement, mais sachant que sa survie en dépendait, il continuait de crier de sa voix grelottante et fébrile qui attirerait bien des hommes si le vent ne la détournait pas.
Le blizzard soufflait, cinglant Neuronix de fins grêlons cristallisés sur tout son visage, devenu d'un bleu de perle à cause du froid. Les Monts brumeux, sur la côte Est du continent, étaient réputés pour leur climat peu accueillant. Neuronix, du haut de ses un mètre 70, emmitouflé dans un manteau visiblement pas assez chaud, dans ses gants marron et son bonnet de berger, était vraiment petit par rapport au paysage que donnait ce massif, le plus grand du monde restant. Le soleil l'aveuglait, et, quand il se résigna à ouvrir les yeux, un spectacle s'offrit à lui, qui lui fit presque oublier son état de détresse. La montagne devant lui semblait avoir revêtu un manteau d'un blanc qui ne souffrait d'aucune tâche et que seules d'imposantes masses marrons plantées à maigres intervalles troublaient. On pouvait distinguer au loin d'autres formes immaculées qui se détachaient du fond bleu parsemé d'ombres blanches et dominé d'un jaune qui semblait prendre plaisir à former un cercle. Le froid le saisit moins que la neige qu'il aperçu à quelques mètres de lui, neige parmi tant de neige, mais qui demeurait étrange. Sa blancheur était différente, elle était le petit cygne au milieu des canetons, le mendiant de la rue des banquiers. Par endroit, des traces de pas l'avaient délesté de la fine couche qui lui restait, dernier vestige de sa beauté passé. Mais cette grisâtre apparition lui fit le plus grand bien, et il reprit de plus belle son appel à l'aide : des personnes étaient passées ici récemment, pendant le blizzard. Tout à coup, alors qu'il continuait de marcher dans la direction des pas, une voix lui répondit, qui se fit de plus en plus forte :

"Venez ici !", lui répondit la voix.

Il s'approcha. Au détour d'un roc, il aperçu un chalet, de ses maisons typiques de la région montagnarde. Il était camouflé sous une imposante couche de neige et seul un faible trou subsistait à l'endroit où semblait sortir la cheminée. Quand il arriva près de la porte, il vit un homme brun, de taille moyenne, qui semblait revenir chez lui.

"Enfin quelqu'un !, s'exclama Neuronix. Monsieur, je suis perdu dans le blizzard depuis deux jours ! Pouvez-vous me loger s'il vous plaît jusqu'à sa fin ?, reprit-il de sa voix faible, mais implorante, qui ne laissait peu de choix à un homme d'honneur.
_ Bien sûr, entrez, lui répondit l'homme d'une voix bienveillante. Je ne vais pas vous laisser mourir seul dehors ! Venez, réchauffez-vous près du feu, je vais préparer le repas du soir."

Il était environ 19 heures, et la soupe que son hôte lui avait préparée lui faisait énormément plaisir, tant par sa chaleur que par son goût : il n'avait pas mangé depuis deux jours. Le repas resta essentiellement frugal, et le seul aliment qui n'était pas un légume était un pâté de très bon goût. Il apprit que la plupart des habitants des Monts Brumeux avaient déjà désertés leurs maisons, car les blizzards se faisaient de plus en plus fréquents, et que de nombreuses personnes n'avaient pas été retrouvées après ceux-ci. Mais pourquoi le climat était-il si dur, lui qui était d'habitude assez clément ? Il se rappela d'un air lointain, en regardant la seule fenêtre qui n'était pas recouverte de neige, son dur périple au cours duquel il avait perdu sa maison. Il avait de la chance, lui n'avait pas de famille, pas de proches morts. Plus rien ne le retenait dans cette région qui devenait invivable. Il se rappela alors qu'il ne connaissait pas son hôte :

"En fait, j'ai oublié de vous demander comment vous vous appelez ?
_Muelsaco, répondit l'hôte en souriant. Vous ne connaissez pas ce prénom à ce que je voie. Ça ne m'étonne pas, personne ne connait. Je suis sûr que mes parents ont choisis ça par bruteforce. Et vous, d'où venez-vous ?
_ De pas très loin, mais je ne sais pas comment y retourner. Mon village s'appelait Miomandre, avant que le blizzard n'entraîne une énorme avalanche qui nous obligea à le quitter. Enfin, qui obligea seulement les survivants… Maintenant, avec les blizzards qui détruisent de plus en plus, qui tuent en continu, je crois que je n'ai plus rien à faire ici. Je cherche où aller, mais en même temps j'ai l'impression de déserter, d'abandonner les personnes qui restent.
_ Vous savez, vous pouvez partir sans les abandonner, lui dit Muelsaco, d'un air qui semblait être une proposition.
_ Comment ?, demanda Neuronix pressement.
_ En résolvant le problème des blizzards, bien entendu. Vous savez, si les blizzards sont de plus en plus fréquents, c'est uniquement un bug !
_ Un bug ? C'est quoi ?
_ C'est un monstre géant qui attaque le ciel et détraque ses fonctions.
_ Et comment peut-on l'arrêter ? Lui demander ne suffirait pas, je présume ?
_ Non, malheureusement. Il faut le détruire. Et pour cela, il nous faut une armée. Seul Chateauneuf, à 100 kilomètres à l'Ouest en possède une. Elle est commandée par le commandant Grammeur, appelé pour son expérience le Pro Grammeur. Je voulais aller leur quérir cette demande, mais tout seul je n'ai serais jamais arrivé. Voulez-vous y aller avec moi ?"

Deux jours plus tard, ils étaient sur les routes escarpées de montagnes, le dos las de porter l'équipement nécessaire à la marche. Le paysage magnifique aurait pu être une consolation à leurs douleurs aux pieds et au dos s'il n'était pas caché par un brouillard inquiétant. Au bout de quatre jours de marche, ils furent contents d'arriver à Chateauneuf, dont les grandes portes, seules ouvertures aux imposants remparts extérieurs faits de pierre et d'acier, étaient ouvertes et constituaient le passage de nombreux passants. Il était vingt heures, alors ils choisirent une auberge où ils purent se restaurer et dormir, en attendant de pouvoir parler au commandant.

Le lendemain, ils mangèrent rapidement pour pouvoir aller au Palais Royal dès l'aube. L'entrée du palais était encore plus belle que son extérieur ; le long tapis de soie bordeaux aux bords d'une dentelle dorée traversait le hall d'entrée, laissant voir le symétrique des statues de marbre disposées de part et d'autre de celui-ci. Ces statues, d'une hauteur avoisinant les cinq mètres, semblait porter le plafond tellement leur promiscuité était visible. L'une d'entre-elles représentait un archer bandant son arc, prêt à défendre la cité, tandis que se distinguait un fier cavalier et sa monture cabrée sur une autre. Du côté opposé du tapis, un soldat à pied, l'épée à la main, semblait encourager ses compagnons à avancer, et on voyait une représentation du sacre du roi de Chateauneuf. Les tableaux accrochés aux murs blancs montraient des scènes de bataille de la conquête de ces terres, pour rappeler que dans un monde peu civilisé, seule la force compte, et que la force avait été utilisée pour ne pas être indispensable par la suite. Sur l'un d'entre eux, le commandant menait la charge d'une vingtaine de cavaliers sur des soldats de Dauvors, le roi du Nord.

Ils furent reçus au bout d'une dizaine de minutes, et leur discours alerta aussitôt Grammeur, qui s'empressa d'en faire part au roi. Ils se doutaient qu'un monstre était présent à l'extrême Ouest, car des marchands d'épices avaient disparus en ces lieux. Leur demande fut rapidement acceptée, et il fut décidé de partir avec toute la cavalerie, le commandant, Neuronix et Muelsaco en ces terres sinistres.

Deux jours plus tard, une expédition de mille cinq cent cavaliers partait vers la péninsule de l'Ouest, dirigée par Pro Grammeur.

Le voyage fut très long, et le premier mois était passé lorsqu'ils s'arrêtèrent camper près d'une montagne peuplées d'arbres semblant vouloir culminer les monts, mais qui se dépassaient toutes mutuellement. Le temps ne semblait plus compter pour les cavaliers, qui chevauchaient à longueur de journée sans autre notion de mesure du temps que le coucher et le lever du soleil, qui ne montrait sa jaunâtre rondeur que peu de temps, caché en grande partie par un voile blanc et gris menaçant. Les arbres cachaient la vue de l'expédition, mais ne couvrait pas le bruit sourd et rauque qui sortait de la forêt.

Le commandant pénétra dans la forêt pour voir ce qui produisait ce bruit, pensant que le souffle du vent dans les branches enneigées en était à l'origine. Une heure passa. Les cavaliers s'inquiétèrent pour leur chef, et se mirent en tête de suivre ses traces afin de le retrouver.

Au fur et à mesure de l'avancée dans la forêt, le bruit redoublait d'intensité pour les soldats, ce qui avait pour effet de les faire frissonner et de faire circuler des rumeurs de moins en moins joyeuses. Une petite lumière se fit voir, et grandit, grandit, jusqu'à devenir la fin de la forêt. Les cavaliers virent le commandant, et en étaient soulagés. Ils s'en approchèrent, et virent qu'il était étendu à terre. L'inquiétude et l'angoisse pris aussitôt place dans leurs esprits, pour céder à la panique et la tristesse quand ils se rendirent compte qu'il était mort. Carbonisé. Les habits qu'ils avaient vus n'étaient que des lambeaux rouges et bleus recouvrant partiellement le reste de peau brulé de leur ancien chef. Les cheveux avait bizarrement étaient épargnés, et leur blondeur ne laissait aucun doute quant à l'identité du mort.

Un souffle. Un souffle froid se fit entendre derrière eux. Absorbés par le corps, ils n'avaient pas remarqué la caverne qui se creusait dans la colline, à une vingtaine de mètres d'eux. Le souffle s'intensifit, suivi d'un raclement rauque.

Ils se retournèrent, puis virent une imposante masse rouge sortir de la caverne et se lever. La créature, d'une dizaine de mètres de hauteur environ, avait des canines noires que des stalactites jalouseraient, une langue rose hérissée de pics de la même couleur et des griffes, quatre à chacune de ses pattes, qui n'avaient été faites que pour tuer.

"Un dragon ! C'est le Bug !", cria, effrayé, un des cavaliers.

Ce furent ces dernières paroles. Une flamme énorme jaillit de la bouche de la bête, et enflamma tout les cavaliers à sa portée rectiligne. Quelques uns eurent le temps de se décaler, mais la majeure partie des soldats y laissèrent la vie.

Ce fut la débâcle. Essayant de fuir, ils trouvèrent la forêt en flamme, coupant leur dernier espoir de fuite. Il faillait faire face. Certains, emportés par un élan d'héroïsme aussi touchant que naïf, galopèrent vers la bête, dans l'espoir de lui planter une lance dans le ventre. Ils étaient soit carbonisés, soit tués d'un coup de queue mortel.

Muelsaco, engagé avec Neuronix depuis le départ de l'expédition, trouva malgré sa blessure la force de se traîner vers la caverne, en entraînant son compagnon avec lui.

Pendant ce temps, les cavaliers essayaient plus vainement d'éviter les flammes que de tuer le dragon, acte qui avait été démontré comme impossible. Les contes anciens racontaient des chevaliers affrontant noblement des dragons et les tuant pour sauver des princesses. Ici, des cavaliers effrayés, voire abandonnés par leurs montures, couraient dans tous les sens pour éviter la mort certaine qu'entraînait le dragon.

Deux minutes plus tard, un grand bruit de craquement se fit entendre. Le dragon se retourna, mais trop tard. Un rocher lui tomba sur la tête, écrasant son cerveau et le laissant pour mort. Les seuls cavaliers restés furent tués dans la chute du dragon.

Neuronix et Muelsaco se relevèrent. Ils venaient d'accomplir une prouesse, et ils le savaient. Pourtant, ils n'avaient qu'une envie : dormir.

Durant cette bataille, Muelsaco s'était révélé plus malin que les autres. Après avoir été blessé, il avait suivi le chemin vers la caverne, puis l'a traversé, se disant que le dragon devait avoir un autre passage, car la forêt avait les arbres trop étroits pour le laisser passer, et aucun d'eux n'avait été cassé avant la bataille de la clairière. Un passage le faisait monter au dessus de la caverne, où il avait déjà remarqué la présence d'un gros rocher. S'aidant d'un bâton pour faire levier et assisté par Neuronix, il attendit que le dragon se rapproche un peu plus pour lui envoyer, et son essai marcha.

Cette bataille les avait épuisés, et ils mirent quelques temps à se rendre compte qu'ils en étaient les seuls survivants. Ils dormirent sur place une nuit, avant de rejoindre les Monts Brumeux. A leur retour, le temps était superbe : le soleil brillait et ses rayons presque aveuglants étaient réfléchis par la neige qui restait. L'accueil fut à la hauteur de l'exploit : le Roi en personne s'était déplacé, et ce fut trois jours de fêtes qui s'ensuivirent. Ils avaient sauvé les Monts Brumeux ! Ils avaient sauvés ses 10 000 habitants ! Et comme ce territoire n'avait jamais eu de vrai nom, qu'il était associé au royaume de Chateauneuf sans avoir de gérant local, le Roi décida, pour les récompenser, de les nommer Intendants Royaux de ce territoire. Il leur proposa aussi, pour la première fois dans le royaume, de choisir le nom officiel des Monts Brumeux.

"On y a réfléchit longuement, annonça Muelsaco, accompagné de Neuronix, et notre choix s'est porté sur… un nom qui montre que nous sommes unis, que nous avons un grand territoire… que notre Cas est haut… La Planète Casio !"

Des applaudissements se firent entendre dans Miomandre, qui était devenue la capitale de la Planète Casio. En plus, on venait d'atteindre les 10 000 habitants ! Un passant demanda à la mère du 10 000ème enfant de la Planète Casio comment elle comptait l'appeler, et elle répondit :

"Il semble déjà connaître ce monde, il n'a pas peur des bruits sauvages des applaudissements, c'est comme s'il renaissait. Et j'ai fait un rêve, c'est qu'un jour, sur les rouges collines du Sud, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve que, un jour, l'État du Sud lui-même, tout brûlant des feux de l'injustice, tout brûlant des feux de l'oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve ! Je rêve que, un jour, même en Alabama où le racisme est vicieux, où le gouverneur a la bouche pleine des mots "interposition" et "nullification", un jour, justement en Alabama, les petits garçons et petites filles noirs, les petits garçons et petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd'hui un rêve ! Et ce rêve commence par éliminer le racisme des prénoms, c'est pourquoi mon fils s'appellera LePhenixNoir !"

Tous ceux qui avaient écoutés applaudirent, puis retournèrent faire la fête, pour la victoire, pour les Intendants Royaux Muelsaco et Neuronix, et pour les 10 000 habitants de la Planète Casio !

Eltoredo a écrit :
--> LEGOLAS

Du coup je vote pour lui

Merci phenix sinon

legolas a écrit :
Ce furent ces dernières paroles.

legolas a écrit :
Les seuls cavaliers restés furent tués dans [ici, dire "par" rend mieux mais cest pas une faute ] la chute du dragon.

legolas a écrit :
Ces statues, d'une hauteur avoisinant les cinq mètres, semblait porter le plafond tellement leur promiscuité était visible

Darkysun a écrit :
Ce furent ces dernières paroles.